Y'a un truc !
Il ne faut pas croire ce qu’on vous montre à la télé !
Je viens de passer l’après-midi à poncer 1 mur (je confirme, un seul mur) pour estomper un vert que je ne peux plus voir… même en peinture ! A ce moment là de l’aventure, je ne suis plus de tendinites et courbatures. Mes cheveux sont hirsutes sur ma tête et poudrés de vert. Je colle les scotchs de masquage pour ne pas déborder sur le plafond et sur les murs voisins (je constaterai plus tard que j’ai quand même débordé !). Arrive enfin le moment de grâce où j’applique le première touche de la couleur, la jolie, celle qui va remplacer l’ancienne (un Népal moyen dans la collection couleurs du monde de chez Astral . En fait comprenez : un café crème, très crème - un jour, je percerais le mystère des noms des couleurs de peintures, de vernis à ongle, de laine….). Chouette, c’est mon moment préféré. C’est là où ça commence à devenir beau. C’est là où je glapis de joie à chaque coup de rouleau.
Pour obtenir un résultat correct il m’a fallut environ 3 heures. Quand je croise mon image dans un miroir je constate qu’une colonie de poussières en tous genres squatte ma forêt de cheveux, j’ai des cernes jusqu’au milieu des joues et le sourire que j’essai de faire s’apparente à une grimace. Comment expliquez-vous de Valérie Damidot parvienne à faire le tour d’une maison en une journée, à se glisser dans ses « habits de lumière » une fois la tache terminée et à avoir l’air si blondement fraîche ? Et la maison ? Plus une trace de poussière, tous les meubles à leur place, des bougies à tire larigot. Y'a un truc !
Chez moi, une fois la peinture terminée, je me vautre dans mon canapé pour récupérer et c’est une ambiance apocalyptique de fin du monde que je laisse derrière moi ! Beuh !